Consommation
ConsommationAtmo Auvergne-Rhône-AlpesLe barbecue au charbon de bois : attention à la fumée
Les barbecues au charbon de bois, bien que très répandus (environ 60 % des ventes en France), émettent un mélange de substances polluantes pour l’air et pouvant occasionner des effets sur notre santé : particules fines, dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, oxydes d’azote, composés organiques volatils, HAP…
Leur utilisation doit se faire impérativement dans un lieu bien aéré et ventilé sous peine d’accumuler, entre autres, du monoxyde de carbone, gaz nocif inodore et incolore potentiellement mortel.
Si les principaux risques, et de très loin, demeurent la brûlure et l’incendie, faire cuire ses merguez au charbon de bois libère des substances toxiques. En effet, lorsque l’on grille une viande au barbecue, la chaleur fait fondre ses graisses qui s’écoulent ensuite sur les braises. A forte température (plus de 300°C), dans un contexte de combustion incomplète, les fumées de cuisson libèrent des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dont certains, comme le benzo(a)pyrène, sont connus pour leurs propriétés cancérigènes, mais aussi des dérivés pyrolytiques d’acides aminés, qui peuvent être dangereux pour notre santé. Ces fumées toxiques peuvent alors se déposer sur les aliments ou être inhalées lors de la combustion du charbon de bois.
Néanmoins l’ensemble des données scientifiques actuellement disponibles montre que le risque de surexposition alimentaire à ces composés par l’utilisation de barbecue est tout à fait limité si certaines recommandations sont respectées.
Quelles alternatives au barbecue au charbon ?
Le barbecue à gaz
Les barbecues à gaz sont soit reliés au gaz de ville lorsque c’est possible, soit, cas le plus répandu, à une bonbonne de gaz ou bouteille de propane. Les barbecues à gaz, qui ont le vent en poupe, ont l’avantage d’offrir une combustion plus propre que celle de leurs homologues qui fonctionnent au charbon, en plus de provoquer moins de déchets.
Un barbecue à gaz émet 500 fois mois de PM10 et 100 000 fois mois de B(a)P qu’un barbecue au charbon de bois.
Cependant, le barbecue à gaz réclame une attention plus particulière au niveau de son entretien afin d’assurer une combustion maximale et prévenir tout incident. Le contrôle de l’état de propreté et de fonctionnement des brûleurs, flexibles d’alimentation et éventuels circuits électriques est en effet à réaliser régulièrement.
Le barbecue électrique
Très facile d’utilisation, le barbecue électrique a également l’avantage de ne pas générer de flammes. Avec un mode de cuisson exempt de toute émission polluante directe, les barbecues électriques observent un avantage majeur en termes de qualité de l’air mais aussi de sécurité à condition d’un entretien adapté et régulier.
Malgré ces avantages, ces appareils électriques présentent à l’inverse le défaut d’être souvent de grands consommateurs d’énergie.
Pour les puristes qui souhaitent cuisiner au charbon, voici quelques conseils :
Choisissez du charbon 100% naturel, évitant ainsi les additifs contenus dans les briquettes.
Evitez autant que possible les allume-feu chimiques à base de pétrole qui contiennent des composés organiques volatils. Préférez donc les allume-feu électriques ou l’allumage à l’aide de branchages ou de la laine de bois…
N’utilisez pas de bois de récupération qui a été traité ou peint, car sa combustion peut libérer des substances très toxiques !
Assurez-vous que votre barbecue ne soit pas trop près de la maison, car la fumée peut facilement entrer dans la maison par les portes et les fenêtres et dégrader la qualité de l’air intérieur de votre logement.
Mobilité
-27,3 t
-73,7 kg
-106,5 MWh
MobilitéAtmo Auvergne-Rhône-AlpesSe rendre au travail 1 à 2 fois par semaine en vélo pour un trajet inférieur à 5 km réduit de 20 à 40 % son impact sur la qualité de l’air. C’est moins cher et ça permet de garder la forme ! L’idéal est d’essayer d’y aller tous les jours en vélo. Vous verrez, on y prend vite goût …
Le vélo n’émet pas de CO2 et de polluants atmosphériques. De plus, les effets bénéfiques de la pratique de la bicyclette sur la santé permettraient de sauver chaque année un millier de vies, d’après une étude de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), publiée en avril 2014 et portant sur 54 grandes villes européennes.
Depuis début 2016, l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) incite les salariés à effectuer les trajets domicile-travail en vélo. De 0,25 €/km, elle peut être cumulée avec le remboursement des abonnements pour les transports en commun (50 % du prix du titre pris en charge par l’entreprise).
De plus, les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt si elles mettent gratuitement à disposition des salariés des vélos pour les déplacements domicile-travail.